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" Sauter du c0q à l'âne "
3 janvier 2024

London - Dennis Sever's House

 

En 1979  Sever un artiste américain fait au 18 folgate street à Spitafiels,  

l’acquisition d’une  maison construite en 1724 sous le règne du roi George 1er.

La maison mérite quelques rénovations, Dennis Severs décide ne pas la moderniser,

d’y vivre comme à l’époque georgienne,

sans électricité ni aucune technologie du 20ème siècle.

Dennis Severs dans les années 70

L’homme était déter puisqu’il y vivra jusqu’à son décès en 1999.

De son imagination nait l’histoire d’une famille huguenote (français protestant) du 18ème siècle,

les Jervis des tisseurs de soie .

Pendant 20 ans, Il chine les meubles, les objets,  

aménageant chaque pièce de la maison pour en faire un tableau vivant 

 

Bienvenue chez les Jervis

Londres la maison de Dennis Server

Sur le billet acheté en ligne, il est noté qu’aucun retard ne sera toléré.

A 16 heures tapantes, nous sommes devant la porte d’entrée de la maison ,

les visites se font par groupe de 6 personnes, pas une de plus,

pour la visite nous sommes 5.

 La porte s’ouvre, une femme nous souhaite la bienvenue et nous donne des précisions

 « la maison est sur 4 étages,  il y a 10 pièces à visiter,

vous commencez par la cave, la visite se fait dans le silence » 

L’idée c’est de pénétrer chez les Jervis comme si ils étaient toujours là,

chaque détail est pensé, tout est fait pour nous soyons plongés 3 siècles en arrière,

la décoration de la maison s’adapte aux saisons

pour plonger les visiteurs dans une ambiance plus vraie que nature,

j’ai hâte de découvrir l’ambiance de Noël chez les Jervis ..

La machine a remonter le temps

Les bougies éclairent faiblement les pièces, le bois crépite dans les cheminées ,

les parquets craquent sous nos pas.

chaque détail est minutieusement pensé du tic tac de l’horloge, au crépitement du feu,

jusqu’à  la fumée au dessus du chaudron.

Dans la pénombre, nous descendons jusqu’à la cave,

la lueur d’une seule bougie ne nous permet pas de distinguer quoique ce soit,

à part louper une marche et se tordre une cheville ce qui heureusement ne nous ai pas arrivé !

le meilleur est à découvrir dans les étages

La cuisine
Londres la maison de Dennis Server

est spacieuse douce et chaleureuse,  la table est une invitation au tea time,

tout juste sortis du four des minces pies(  tartes typiques des goûters de noël  anglais)

dont l’un a déjà reçu un coup de dent ! embaument l’air…

un autre gâteau est un cours dans un saladier, le moule est déjà beurré..

c'est tentant de s’installer sur le rocking chair près de l’âtre

une tasse de thé brulant dans une main et un mince pie dans l’autre,

bercée par la chaleur du foyer

Londres la maison de Dennis Server

 l’imposant vaisselier me laisse pensive, avec ses tasses en porcelaine délicate,

ses jolies assiettes, ses théières ventrues

Londres la maison de Dennis Server

 

  Le petit salon
Londres la maison de Dennis Server

 un livre est ouvert et la tasse de thé à moitié bue laisse s’échapper un fin filet de fumée,

le feu ronronne doucement, la broderie de mademoiselle est presque terminée

l’ambiance feutrée  est  tout à fait particulière,

Londres la maison de Dennis Server

 

 La salle à manger

Londres la maison de Dennis Server

le souper de la nuit de noël a dû être important ,

un cigne trône dans un plat,

les serviettes posées sur la table et les chaises repoussées indiquent que le repas est terminé.

La maison est cossue, de lourds rideaux drapent les fenêtres,

des tapis épais étouffent le bruit de nos pas, le parquet grince par endroit

chaque pièce nous donne l’impression qu’un membre de la famille vient juste d’en sortir.

 Le salon 

le tic tac de l’horloge décompte les secondes jusqu’à la découverte des jouets

et l’ouverture de cadeaux qui attendent au pied du sapin magnifiquement décoré

 les nombreuses cartes de voeux  posées un peu partout

montrent que les Jervis ont une vie sociale bien remplie

 

 La chambre de madame Jervis

Londres la maison de Dennis Server

la chambre me fait penser à Dracula,

non pas que je connaisse la chambre du vampire (lol)

mais l’ambiance qui s’en dégage est assez flippante,

les draps froissés et la chemise de nuit posée sur le bord du lit

laissent à penser que madame vient de se lever

au grenier l’ambiance est plus fraiche, il n’y a pas de cheminée

 la chambre de la bonne

est très simple, tout est ordonné, elle dispose d’une cuvette en porcelaine,

d’un lit avec un édredon bien gonflé, une chaise, une petite armoire, le parquet est brut non ciré 

la chambre du précepteur

est un peu plus grande , un tapis au pied du lit, un bureau et un petit stock de bougies,

Londres la maison de Dennis Server

un linge en bouchon empêche l’air de passer à travers le coin de carreau qui est cassé.

Conclusion

les plus :

c’est une expérience unique en son genre, le fait de visiter en silence est  un plus,

ne pas être parasité par les conversations et les observations des autres visiteurs.  

On a aimé circuler seuls, chaque pièce appartient totalement à celui qui la découvre,

 on a apprécié de pouvoir pendre le temps , la visite se fait en une heure.

Les moins :

Commencer par la cave n'est pas une bonne idée

le temps que les yeux s’habituent à la pénombre…je n’ai rien vu !

dommage que la femme qui ouvre la porte de la maison ne soit pas en tenue d’époque,

ainsi que le personnel qui surveille ils se fondraient mieux dans le décor

certaines pièces sont trop chargées et m’ont plus fait penser à une boutique d’antiquaire  

qu’à une maison familiale…

il manque une chambre d’enfant qui aurait trouvée  sa place

plutôt que ces 3 petites pièces quasi identiques..

 Mr G a apprécié de déambuler dans un décor de cinéma, la comparaison est juste

vivre dans la pénombre avec pour unique éclairage la lueur des bougies est très fatiguant,

lire, écrire, broder, cuisiner devait demander un bel effort . 

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